Quand Hadrien succède à l’empereur Trajan en 117 après J.C., l’Empire romain se trouve à son apogée territorial. Hadrien s’attache à en consolider les frontières : il est le premier à appliquer une politique strictement défensive (le Mur d’Hadrien, en Grand Bretagne, en constitue l’exemple le plus connu). Cet empereur, amoureux des arts, d’architecture, de musique, de mathématique et de géométrie, nous a laissé beaucoup de monuments, très connus et encore visibles aujourd’hui dans le paysage urbain de Rome, ou dans les territoires qui constituaient l’empire.
Dans la Villa Hadriana, à Tivoli, à 30 km de Rome, tous les arts sont représentés. Bien entendu dans cette œuvre, il ne faut pas négliger la dimension politique de l’architecture et du décor, qui dans ce cas, comme dans bien d’autres, se trouvent au service de la propagande impériale.
À travers une promenade entre les édifices les plus symboliques et les jardins de la Villa, nous essayerons de comprendre les multiples facettes d’une résidence véritablement modelée pour et par une personnalité unique.

Bassin du Canope, Villa Hadriana, Tivoli, Italie
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